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ETUDE DE MA SITUATION ACTUELLE DE CONFINEMENT

Sommaire

Inventaire

- Occupants

- Logement

  - Appartement

  - Annexe

Diagnostic de l'île vécue

Diagnostic de l'île rêvée

Amorce de programme

Inventaire

 Occupants

- Logement

  - Appartement

Une grande chambre : un lit deux places, une penderie, un bureau non utilisé, une commode, un grand miroir, trois meubles de rangements pour le matériel d’architecture, quatre si on compte le bureau, un bout de lit (utilisé comme lit du chat).
Un séjour : une table, quatre chaises, une étagère à case (fait la déco), un meuble tv et une télévision (ne servent pas), une commode, un four, un placard (garde manger), des maquettes, un poêle à gaz Godin (marche si on est à 20cm de lui, donc je l’ai éteint), un espace d’alimentation pour le chat.
Une kitchenette : évier, plaque de séchage, deux plaques de cuisine, un frigo bas, un congélateur bas, placards bas et en hauteur.
Un sanitaire avec évier et placard.
Une pièce avec une douche, un tabouret et des paterres.
Un petit palier d’entrée.

  - Annexe

Une dépendance sur le palier dans laquelle rentre la machine à laver.
Une cour commune au rez-de-chaussée.

Diagnostic de l'île vécue

POSITIF

Une pièce pour le repos séparée du reste du logement. En première année d’architecture, je vivais dans un studio. Ne pas avoir de séparation entre l’espace de travail et de repos était difficile à vivre et je mesure pleinement la différence ici. De plus, ma chambre est la plus grande pièce de l’appartement. Dans cet espace je me sens bien.

Je passe beaucoup de tente à réfléchir à ce que je vais pouvoir cuisiner, cela me divertie et me fait passer le temps.

Je n’ai pas vraiment de salle-de-bain, mais cela est un avantage, je peux économiser en surface sur un espace peu utilisé dans une journée complètement passée dans mon appartement. Mon pallier d’entrée sépare en deux ce qui fait mon semblant de salle de bain, peu d’espace lui est accordé. De plus ce sont les seuls espaces qui n’ont pas d’ouverture vers l’extérieur et de lumière naturelle facilement. Cela est un peu moins valable pour le pallier qui arrive tout de même à en profiter. Pour l’optimisation des espaces, ma cuisine l'est : j’ai une bande avec des équipements et du passage devant. 

Sur la plus grande façade donnant sur la rue, j’ai trois fenêtres. A ça, il faut ajouter que j’ai une hauteur sous plafond assez importante (2,8 mètres) et des fenêtres de près de 2,10 mètres de haut. De plus, mon appartement est organisé dans la longueur, donc toute la profondeur du logement profite de la lumière, hormis la douche et les sanitaires. J’ai également une fenêtre au bout de la cuisine qui a les mêmes caractéristiques. Ces fenêtres permettent à Saiga d’avoir plusieurs vues sur l’extérieur où elle peut suivre les oiseaux, les insectes, les personnes dans la rue.

Entre les fenêtres donnant sur la rue, j’ai des miroirs qui répercutent l’espace de ma chambre et élargissent mon point de vue depuis mon espace de travail.

Les différentes pièces de mon appartement ont également des couleurs différentes. Cela leur donne une sorte d’identité, une manière de les différencier en plus des cloisons, selon leur fonction.

J’ai également l’eau courante, l’électricité, internet, un électroménager suffisant pour pouvoir vivre plus que correctement.

La diversité de meubles que je possède permet à Saiga d’avoir des plateformes à différentes hauteurs sur lesquelles elle peut se rendre.

NEGATIF

Je n’ai pas le soleil directement chez moi. Cela a un impact sur la température, la lumière, la variation de l’espace au cours de la journée. Cela est aussi un problème pour ma plante qui a, en conséquence, une croissance très lente.

Je n’ai pas d’espace pour me mettre dehors. Mes rebords de fenêtres sont trop peu larges pour être une assise. En revanche cela convient au chat qui peut aisément les utiliser.
J’ai une mauvaise isolation phonique avec mes voisins du dessus, d’à côté et avec les communs (partout).
Je n’ai pas de variations de plans, de profondeur ou de visibilité vers un horizon. On ne peut pas trop se 
projeter.

La seule vue qui est un peu complexe est celle depuis ma cuisine mais je n’y passe pas mon temps.

L’espace et le mobilier, où je travaille et mange sont les mêmes. Au regard de mon expérience passée, je ne sais pas si le manque de transitions et de différenciation est responsable de mes difficultés à y travailler.J’ai également trop d’affaires et spécifiquement celles pour l’architecture, dispersées sur quatre meubles.

Amorce de programme

Lumière : La Corse n’ayant pas le même ensoleillement que Nancy, il est quand même possible de viser une orientation sud, mais avec de quoi la tamiser.
Différents espaces principaux (hiérarchiquement) :

Un espace pour

se reposer

Un espace pour

travailler

Un espace

extérieur

Un espace

pour manger

et cuisiner

Différents espaces secondaires (hiérarchiquement) :

Cuisine

Salle de bain

Rangement

Seuils, différenciation et perception des espaces entre eux : les passages d’un espace à l’autre doivent être travaillés, une continuité doit être maintenue entre les principaux espaces (comme la porte que je ne ferme jamais entre mon séjour et ma chambre ainsi que mes miroirs), mais ils doivent être différenciés et dissociés.
Vues : il doit y avoir plusieurs vues, avec des jeux de plans pour obtenir une certaine richesse. Comme nous serons sur une île, l’horizon doit être visible.
Accès et commodités : l’accès n’a pas à être PMR, n’a pas besoin de se faire par une route viabilisée, il doit y avoir l’eau, l’électricité et internet.

Site : Plusieurs points sont à considérer.
Il doit faire ressortir une impression d’espace reculé, isolé. Je souhaite que la notion d’isolement de mon île vécue soit visible à d’autres échelles que le mode de vie, une fois transposée en Corse.
Le site devra avoir des caractéristiques paysagères remarquables.
Mon espace peut s’insérer dans un bâtiment existant ou neuf.

Idées de sites :

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Pourquoi j'ai choisi Nonza ?

Pour la Tour Génoise, Occi, la plage de l'Ostriconi et Canelle, je serais complètement séparée des gens. Actuellement, j'ai toujours du "contact" avec les gens autour de moi, mes voisins, les passants dans la rue, etc. Je pense que cela a un certain impact sur notre ressenti psychologique sur le confinement. De plus, pragmatiquement, je n'aurais accès que difficilement à des commerces d'alimentation.

Concernant Bonifacio, la situation était assez paradoxale. La zone que je trouvais être la plus intéressante est la ville haute, où les bâtiments sont perchés sur les falaises. Le problème est que si je suis au bout de la falaise je ne le vois pas, dans son ensemble.

Nonza est une proposition équilibrée, avec notamment un paysage riche.

Voir aussi : La situation du projet

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